- 1. Introduction : Le jeu des interactions, un levier pour notre cerveau
- 2. Le cerveau, une construction en spirale dynamique
- 3. Intelligence émotionnelle et jeux relationnels
- 4. Expérimenter le Je/Eux à travers le jeu et la mise en situation
- Découvrir nos fiches ateliers Je/Eux pour :
- 5-Alors inter -agissez en conscience pour votre plus grand bien-être
- 6. Conclusion : Se réinventer avec le Je/Eux
Je/Eux, le jeu … Comment le je/Eux aide à la construction de notre cerveau ?
Les interactions façonnent notre perception et influencent nos décisions, souvent à un niveau inconscient. En comprenant mieux ces mécanismes, nous pouvons adapter notre posture de leader et favoriser une dynamique plus harmonieuse au sein des équipes. C’est dans cette optique que j’explore les principes d’un management plus intuitif et humain dans Manager Autrement, où je partage des clés pour accompagner les transformations avec discernement et authenticité.
C’est une affirmation de soi et une, une image de notre moi social. Un levier de notre cerveau pour décider et s’inscrire dans son environnement.
1. Introduction : Le jeu des interactions, un levier pour notre cerveau
Dès notre naissance, nous évoluons dans un monde où le « Je » et le « Eux » interagissent en permanence. Ces dynamiques façonnent notre construction cognitive, émotionnelle et sociale.
Les sciences cognitives (🔗 LNC – Aix-Marseille) nous montrent que notre cerveau est un système complexe de traitement de l’information, influencé par nos expériences et nos relations.
Dans cet article, nous allons explorer :
- Comment le Je/Eux structure notre pensée et notre intelligence émotionnelle.
- L’impact des jeux relationnels sur notre cerveau et notre perception du monde.
- Comment utiliser ces dynamiques pour mieux interagir dans nos environnements professionnels et personnels.
Ces différentes découvertes neuroscientifiques confirment que les interactions humaines ne sont pas anodines : elles façonnent littéralement notre cerveau au quotidien. Cultiver des relations riches et variées devient ainsi un véritable levier pour le bien-être mental et cognitif.
2. Le cerveau, une construction en spirale dynamique
Tout comme pour la Spirale Dynamique illustre l’évolution de notre environnement en réponse aux défis que nous rencontrons, notre construction cognitive et émotionnelle progresse à travers différentes phases de développement. Chaque expérience, chaque choc émotionnel nous façonne, modifiant ainsi notre perception du monde. En retour, ces transformations individuelles influencent notre environnement collectif, créant un cycle d’évolution mutuelle entre l’être humain et le monde dans lequel il évolue.
🔍 Exemple 1 – Vidéo à découvrir : L’Histoire de la Terre en 2 minutes – Une plongée éclair dans l’évolution de notre planète pour illustrer la Spirale Dynamique et les chocs successifs qui ont façonné notre réalité, mettant en lumière la rapidité et la complexité de l’évolution.
🔍Exemple 2: Dans son livre « Et je te promets la liberté« , Laurent Gounelle explore comment nos conditionnements influencent nos choix et interactions à travers l’histoire de Sybille Shirdoon. celle-ci voit sa vie basculer lorsqu’elle réalise que son emploi et son couple sont en péril. Pour tenter de tout sauver, elle décide d’expérimenter différentes facettes de sa personnalité, s’embarquant ainsi dans un voyage surprenant vers la découverte de soi et des autres. Au fil de ses transformations, elle explore des identités multiples, se perd parfois, mais finit par se retrouver. À travers cette quête exaltante, le roman interroge notre rapport à l’authenticité, au changement et à l’impact de nos choix sur notre destinée.
Laurent Gounelle, et je te promets la liberté
Comme dans ses deux exemples, nous passons par :
- Des phases individuelles où le « Je » se construit dans la singularité.
- Des phases collectives où le « Eux » pousse notre « Je » à nous adapter aux autres, « eux ».
C’est un équilibre entre le « Je » et le « eux » vers lequel notre cerveau nous guide , pour trouver peux-être du sens à un nous…
3. Intelligence émotionnelle et jeux relationnels
L’intelligence émotionnelle -IE, définie par Daniel Goleman (🔗 Modèle Bar-On), repose sur la capacité à :
✅ Comprendre et gérer nos propres émotions.
✅ Reconnaître et influencer les émotions des autres.
Le Je/Eux est ici fondamental :
- « Je » → Ma capacité à être conscient de mes émotions et à les réguler.
- « Eux » → Ma capacité à interagir avec les autres de manière empathique et stratégique.
💡 Exemple en entreprise : Un Product Owner en conflit avec une équipe IT (cf. scénarios d’atelier) peut améliorer la dynamique en comprenant ses propres biais et en ajustant sa communication.
- « Je » → En prenant conscience de ses émotions face aux tensions (frustration, impatience, stress) et en les régulant, il évite des réactions impulsives qui pourraient aggraver la situation.
- « Eux » → En adoptant une posture empathique et stratégique, il reformule ses attentes en tenant compte des contraintes de l’équipe, favorisant ainsi un dialogue constructif et une meilleure collaboration.
✅ Résultat : Une relation plus fluide, des échanges apaisés et une co-construction plus efficace des solutions.
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4. Expérimenter le Je/Eux à travers le jeu et la mise en situation
Le jeu est un outil puissant d’apprentissage cognitif et émotionnel :
- Il stimule la plasticité neuronale et favorise l’adaptabilité .
- Il permet d’expérimenter en toute sécurité des rôles et postures sociales.
- Il active les circuits de la récompense et facilite la mémorisation.
Découvrir nos fiches ateliers Je/Eux pour :
- Jeu de rôles en entreprise → Simulation des tensions organisationnelles pour mieux comprendre les jeux de pouvoir et de collaboration.
- Matrice des responsabilités → Identifier les rôles et clarifier les interactions pour fluidifier les relations professionnelles.
5-Alors inter -agissez en conscience pour votre plus grand bien-être
Les interactions sociales ne sont pas seulement un élément fondamental du bien-être psychologique, elles façonnent aussi activement notre cerveau. Elles mobilisent plusieurs réseaux neuronaux qui influencent la plasticité cérébrale, la régulation émotionnelle et même notre perception du monde. Les recherches en neurosciences montrent que les interactions humaines sont capables de modifier la structure et le fonctionnement du cerveau à travers plusieurs mécanismes clés.
Tout d’abord, les interactions sociales stimulent la libération de neurotransmetteurs essentiels, comme la dopamine, l’ocytocine et la sérotonine. La dopamine, souvent associée au plaisir et à la récompense, est particulièrement impliquée dans les relations sociales : une conversation engageante, un échange de sourires ou un moment de connexion profonde peut déclencher une libération de dopamine, renforçant ainsi le lien entre les individus et augmentant la motivation à interagir. L’ocytocine, surnommée « l’hormone du lien social », joue un rôle clé dans la confiance et l’attachement, tandis que la sérotonine aide à réguler l’humeur et à réduire le stress.
Ensuite, les interactions sociales activent des réseaux spécifiques dans le cerveau, notamment le réseau du mode par défaut (Default Mode Network, DMN), impliqué dans l’empathie et la compréhension des intentions d’autrui. Ce réseau est particulièrement sollicité lorsque nous tentons d’interpréter les émotions ou les pensées d’une autre personne, ce qui entraîne un renforcement de la cognition sociale et de la capacité à collaborer. Par ailleurs, les neurones miroirs, situés principalement dans le cortex prémoteur et le lobe pariétal inférieur, jouent un rôle central : ils nous permettent d’anticiper et de comprendre les actions des autres, en reproduisant mentalement leurs comportements.
Une autre découverte récente met en avant l’impact des interactions sociales sur la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se réorganiser en créant de nouvelles connexions neuronales. Des études ont montré que les environnements socialement stimulants peuvent améliorer la mémoire, renforcer l’apprentissage et même ralentir le déclin cognitif lié à l’âge. Par exemple, des recherches menées sur des patients âgés ont révélé que ceux qui maintenaient des relations sociales régulières présentaient un risque réduit de développer des troubles neurodégénératifs comme la maladie d’Alzheimer.
Enfin, les interactions sociales jouent un rôle clé dans la régulation du stress. Lorsque nous échangeons avec des personnes bienveillantes, notre cerveau active des circuits de régulation émotionnelle qui limitent la production de cortisol, l’hormone du stress. Cela signifie que les interactions sociales de qualité ne sont pas seulement agréables, elles sont également un mécanisme biologique de protection contre les effets négatifs du stress chronique.
6. Conclusion : Se réinventer avec le Je/Eux
Comprendre le Je/Eux, c’est décrypter nos interactions et mieux naviguer dans nos vies personnelles et professionnelles.
- Tester un atelier basé sur le Je/Eux pour expérimenter ces dynamiques dans un cadre ludique.
- Développer son intelligence émotionnelle en s’exerçant à observer et réguler ses interactions.
- Explorer la Spirale Dynamique pour comprendre où nous en sommes dans notre évolution cognitive et sociale.